À propos

Bienvenue à SimpleDar. Je m’appelle Samira, je suis une Québecoise d’origine marocaine. Je me suis installée à Montréal en 2002. Dans ce blogue, je documente mon cheminement vers la liberté financière ainsi que mes défis en tant que mère de famille pour m’intégrer au Québec. La majorité de la communauté « FIRE » vient des milléniaux1, des gens nés ayant grandi ici. Je fais partie de la génération X2. Je viens d’ailleurs. Mes deux enfants, maintenant de jeunes adolescents, sont nés à Montréal. Je parle de ce cheminement à travers les yeux d’une immigrante, une personne d’ailleurs qui a choisi le Québec pour vivre.

1: Personnes nées entre 1980 et 1995

X: Personnes nées entre 1965 et 1979

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Le choc des 4 premières années

En 2002, quand je me suis installée à Montréal, je ne savais rien de ce que le Québec se prépare à m’offrir. Tout était à apprendre : taxes, impôt, finance, etc. C’était un choc sur tous les niveaux et les finances personnelles en faisaient partie.

Quand je suis arrivée à Montréal, j’avais du mal à démarrer. J’ai laissé tomber au Maroc mon poste d’ingénieur stable en informatique et bien payé. J’ai liquidé mon appartement situé dans un beau quartier à Casablanca. Je me suis retrouvée à Montréal dans une chambre d’une résidence pour femmes. Une chambre avec salle de bain et cuisine partagées. Le marché d’emploi était morose avec le « crash » de Nortel. Mes demandes d’emplois envoyés restaient sans réponse, donc je me suis enfuie dans les études. J’ai pris du crédit. Je suis sortie avec une maîtrise dont aucun ne savait vraiment la valeur et un crédit étudiant à rembourser. Une fois, ma maîtrise terminée, il fallait affronter le chômage. J’ai commencé en bas de l’échelle à 31 ans, mon premier emploi était faire de l’assistance technique niveau I à 12 $/h, c’était ma première expérience de travail canadienne.

Rebondir avec plein d’erreurs

Le début était difficile. Je suis tombée dans le piège du crédit et de la surconsommation. Les ventes des entrepôts et des trottoirs étaient toute une découverte. Je partais avec des amies pour laisser des sommes considérables dans un seul magasinage, il fallait se défouler. Comprendre comment marchent les finances personnelles était long et j’ai commis plein d’erreurs :

  • J’ai mal investi dans la bourse
  • J’ai essayé l’immobilier et j’ai vendu à perte
  • J’ai eu de la misère à comprendre et faire confiance au système financier nord-américain
  • J’ai commencé à travailler tard, à 31 ans, en bas de l’échelle

Et pourtant, j’ai atteint ma liberté financière, à la mi-quarantaine, avec du travail, le petit travail de 12 $/h s’est transformé rapidement à un emploi-cadre bien payant. Je n’ai pas gagné en loterie et surtout aucun héritage, au contraire j’aide ma famille régulièrement. Je viens d’une famille modeste de six enfants. Ce que je veux affirmer dans SimpleDar, c’est que la liberté financière est aussi possible pour les personnes d’ailleurs : immigrants et nouveaux arrivants, et si on peut se partager nos erreurs et en apprendre, cela sera un bel accomplissement auquel SimpleDar veut contribuer !

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Avec gratitude

SimpleDar

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