Durant les mois de septembre et octobre de chaque année, les écoles secondaires privées et publiques ouvrent leurs portes pour les visites des parents. Tous ceux qui ont des jeunes en cinquième année primaire sont en quête de la meilleure école.

Dans ce billet, je veux te partager les trois raisons principales qui poussent les parents à choisir l’école secondaire privée. Cependant, je précise que je parle du privé subventionné à 60 % par le gouvernement. C’est là où 90 % des gens de la classe moyenne envoient leurs jeunes quand ils optent pour le privé.

L’école secondaire privée, le niveau scolaire est-il meilleur ?

Quand je parle aux parents, la croyance générale dit que l’école secondaire privée offre un meilleur environnement aux jeunes. Et cela sur deux niveaux :

• En premier, le niveau des études semble plus fort au privé. En effet, basé sur les statistiques, le taux de diplomation des élèves à l’école secondaire privée durant cinq ans est de 86 % versus 60 % au public. Voilà un article dans la presse qui en parle en détail. En plus, l’institut Fraser fournit un classement des écoles disponible sur leur site web. 
• En deuxième, plusieurs parents croient que dans l’école secondaire privée, les jeunes risquent d’avoir un environnement sain avec moins de tentations, pour la drogue par exemple.

C’est sûr que la plupart des écoles secondaires privées font une sélection de leurs élèves basée sur les notes. Cela peut expliquer le taux de diplomation. Concernant la question d’environnement avec moins de tentations, certains analystes avancent que le taux d’implication des parents dans les études et la vie de leurs jeunes va avec le niveau économique. Donc si les parents se permettent de payer le coût de l’école secondaire privée, ces parents-là vont être bien impliqués dans la vie de tous les jours de leurs jeunes. Par conséquent, le jeune sera bien encadré et cela crée moins de troubles dans l’entourage scolaire.

L’école secondaire privée, tous les services à la même place

En tant que parents, nous sommes épuisés de jouer le chauffeur. En effet, nous jouons au chauffeur pour les amener aux activités sportives et si nos jeunes font du sport compétitif comme le hockey ou le soccer, nos soirées sont toutes monopolisées et même parfois le weekend. En plus, si notre jeune a besoin de support, par exemple des séances avec l’orthopédagogue, juste trouver un orthopédagogue même au privé est un défi. Encore faut-il bousculer son horaire afin de l’amener. Imagine si tu as deux enfants avec des parents qui travaillent, c’est une course d’enfer. Bref, j’ai vu les deux cas :

• Le premier cas, une maman qui a choisi l’école secondaire privée vocation hockey. Certains vont dire l’école publique aussi offre des vocations sport, art et musique. Oui, cependant le choix au privé est plus grand.
•  Le deuxième cas, c’était une maman dont l’enfant a besoin de plusieurs séances de support pédagogique durant la semaine.

Dans les deux cas, le choix de l’école secondaire privée revenait à regagner son temps et ses soirées. En fait, l’ado part à l’école le matin et revient à la fin de journée avec ses activités sportives faites et son service pédagogique accompli. Un vrai bonheur pour les parents.

L’école secondaire privée réagit vite 

J’adore le public et je le supporte, en fait, mon aînée fréquente l’école secondaire publique et j’en suis satisfaite. En effet, les établissements publics renforcent le principe de l’inclusion. Malheureusement, ce même principe a joué contre leurs réputations surtout durant la pandémie. Je m’explique : par exemple, l’école publique n’exige pas un laptop ou une tablette dans la liste des affaires scolaires. Au contraire, s’il y a une activité qui requiert ce genre de matériel, les parents reçoivent alors un message de l’école qui offre la possibilité d’emprunter. Sauf quand la pandémie est arrivée, les écoles secondaires privées ont vite réagi à la fermeture des classes et ont commencé les classes virtuelles. En effet, tous les élèves au privé ont des laptops ou des tablettes. Tandis que plusieurs établissements publics, surtout ceux situés dans des milieux défavorisés, ont eu beaucoup de mal à démarrer et à soutenir des cours à distance. 

Cela a causé une grande frustration aux parents dont plusieurs ont quitté le public au profit du privé. Et comme le monde aime généraliser, les parents se sont dit, cette lenteur de réaction doit être pareille dans toutes les circonstances : que cela soit une pandémie ou un autre problème à l’école. Bref, le verdict est que l’école secondaire privée a une meilleure proactivité.

Conclusion 

Certains, en tant que parents, nous cherchons le meilleur pour nos jeunes. Cela s’applique aussi pour les études. Plusieurs parmi nous croient que juste le fait de payer garantit le meilleur. Bref, chose certaine est que le choix de l’école secondaire privée a un prix qui peut défoncer le budget annuel que je partage dans combien coûtent à une famille de vivre à Montréal en 2023 ? Et risque de ralentir l’atteinte de la liberté financière. Mon prochain billet sera là-dessus, combien coûte l’école secondaire privée.